Valvins

  1. Si tu veux dénouer la forêt qui t’aère
  2. Heureuse, tu te fonds aux feuilles, si tu es
  3. Dans la fluide yole à jamais littéraire,
  4. Traînant quelques soleils ardemment situés
  5. Aux blancheurs de son flanc que la Seine caresse
  6. Émue, ou pressentant l’après-midi chanté,
  7. Selon que le grand bois trempe une longue tresse
  8. Et mélange ta voile au meilleur de l’été.
  9. Mais toujours près de toi que le silence livre
  10. Aux cris multipliés de tout le brut azur,
  11. L’ombre de quelque page éparse d’aucun livre
  12. Tremble, reflet de voile vagabonde sur
  13. [Sur] la poudreuse peau de la rivière verte
  14. Parmi le long regard de la Seine entr’ouverte.