Gustave Courbet, La Fileuse endormie

La Fileuse

       Lilia…, neque nent.

Assise, la fileuse au bleu de la croisée
Où le jardin mélodieux se dodeline ;
Le rouet ancien qui ronfle l’a grisée.

Lasse, ayant bu l’azur, de filer la câline
Chevelure, à ses doigts si faibles évasive,
Elle songe, et sa tête petite s’incline.

Un arbuste et l’air pur font une source vive
Qui, suspendue au jour, délicieuse arrose
De ses pertes de fleurs le jardin de l’oisive.

Une tige, où le vent vagabond se repose,
Courbe le salut vain de sa grâce étoilée,
Dédiant magnifique, au vieux rouet, sa rose.

Mais la dormeuse file une laine isolée ;
Mystérieusement l’ombre frêle se tresse
Au fil de ses doigts longs et qui dorment, filée.

Le songe se dévide avec une paresse
Angélique, et sans cesse, au doux fuseau crédule,
La chevelure ondule au gré de la caresse…

Derrière tant de fleurs, l’azur se dissimule,
Fileuse de feuillage et de lumière ceinte :
Tout le ciel vert se meurt. Le dernier arbre brûle.

Ta sœur, la grande rose où sourit une sainte,
Parfume ton front vague au vent de son haleine
Innocente, et tu crois languir… Tu es éteinte

Au bleu de la croisée où tu filais la laine.

          紡ぐ女

              野の百合は……紡がざるなり

ガラス窓の青のほとりに腰かけて、紡ぐ女は
旋律(しらべ)ゆたかな庭がゆらりゆらり揺れる窓辺、
古き糸車の立てるいびきに うつらうつら。

碧空(あおぞら)に見とれて、くたびれた女の紡ぐ
甘えるような髪の糸がかよわい指をすりぬける、
夢みる女の、小さな頭がこくりとかしぐ。

灌木と澄んだ空気の織りなす生きた泉が
日の光さす宙に浮き、甘美なしぐさで撒き散らす
落ちてゆく花々を 何もしない女の庭に。

ひともとの茎に、流離(さすら)う風が憩いに来れば、
茎は星形の優美の空しいお辞儀に身をたわめ、
華やかに捧げる、古い糸車に、その薔薇を。

が 眠る女はぽつんと離れた羊毛(いと)を紡ぐ。
不思議なことにかぼそい影が編まれてゆく
長い指の眠れる先の赴くままに、紡がれて。

夢がゆっくり繰り出される そのさまは天使の
怠惰、絶え間なく、優しく信じやすい紡錘(つむ)に、
愛撫されるがままに髪が波打ってゆれる……

おびただしい花々のうしろに、碧空(あおぞら)が隠れる、
樹々の葉と日の光とに囲まれた紡ぐ女よ、
いま緑の空が死にゆく。最後の木が燃える。

君に似た、大いなる薔薇に聖女が微笑み、
無邪気な吐息の風の香に 君の額は
朦朧と、しおれる心地…… 君は消えた

羊毛(いと)を紡いでいたあのガラス窓の青のほとりに。