Gustave Moreau, Hélène sur les murs de Troie

       Hélène

Azur ! c’est moi… Je viens des grottes de la mort
Entendre l’onde se rompre aux degrés sonores,
Et je revois les galères dans les aurores
Ressusciter de l’ombre au fil des rames d’or.

Mes solitaires mains appellent les monarques
Dont la barbe de sel amusait mes doigts purs ;
Je pleurais. Ils chantaient leurs triomphes obscurs
Et les golfes enfuis des poupes de leurs barques,

J’entends les conques profondes et les clairons
Militaires rythmer le vol des avirons ;
Le chant clair des rameurs enchaîne le tumulte,

Et les Dieux, à la proue héroïque exaltés
Dans leur sourire antique et que l’écume insulte
Tendent vers moi leurs bras indulgents et sculptés.

       エレーヌ

蒼空よ!私です…… 私は死の洞窟を出て
階段を響かせて砕け散る波の音を聞く、
そして曙の光に金色の櫂をそろえ
軍船(いくさぶね)が闇から蘇るのをいま一度見る。

私の孤独な両手(て)はあの王たちを呼び寄せる
あの塩髭をこの清らかな指は楽しんでいた。
私は泣いていた。彼らは暗い凱歌を歌っていた
その船尾から逃げてゆく入り海に向かって。

今も聞こえる 法螺貝の深い響きと戦いの
喇叭(らっぱ)が櫂の羽搏きにリズムをつけているのが。
漕ぎ手たちの明るい歌がざわめく波を封じ込め、

そして神々が、雄々しい船首に昂然と立ち
波飛沫に侮辱され、古代の微笑をたたえつつ、
寛大な彫刻の両腕(うで)を私の方へ差し伸べる。